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Une Tribu de Jouets

21 février 2012

Mask'Animo

En ce jour de carnaval, il faut absolument qu'on vous parle du kit Mask'Animo !!!

Vous n'avez pas de déguisement pour votre enfant ? Pas de matériel pour faire un masque ? Le kit Mask'animo est fait pour vous !

Bien pensé, il intègre tous les composants du masque : les différentes parties du masques se fixent les unes aux autres par un système de languettes à insérer dans des fentes prédécoupées. Et le kit comprend aussi les élastiques, qu'on fixe très facilement de chaque côté du masque grâce à des petits trous prédécoupés ! hé oui, tout est prédécoupé, même les différentes parties du masques sont très faciles à détacher de la planche...

Le tout est en carton (recyclé bien sûr !) de couleur brut. Les enfants peuvent le colorier et le décorer à leur goût !

Vous a-t-on dit que c'était un jouet 100% français ? Conception et fabrication française... on dit BRAVO !!!

Et on vous montre :

DSC04687

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14 février 2012

Catalogue 2012

Pour cette nouvelle année, tribu Nature vous a fait plein de surprises!

De nouveaux jeux d'éveil, de nouveaux jeux éducatifs, des hochets griffés Tribu nature, de nouvelles peluches....De quoi gâter vos enfants sainement :)

Et pour nos hôtesses? Encore plus de cadeaux! Un nouveau gros cadeau chaque mois!...

Mais nous vous laissons découvrir cette superbe sélection! 

Catalogue 2012

5 novembre 2011

Paraben et médicaments

Comme les journaux en ont pas mal parlé il y a quelques de temps, nous voulions donner un peu notre avis. Mais les parabens auront en fait de quoi avoir leur propre post un peu plus tard. Du coup, vous n'aurez que notre humble petit point de vu...en attendant un post dédié aux parabens.

Les parabens sont des composés chimiques facile et peu coûteux à réaliser utilisé essentiellement comme conservateurs. Si bien qu'on les retrouve partout: nourriture (surtout les plats plus ou moins transformés), les cosmétiques et les médicaments.

Mais les parabens sont des perturbateurs endocriniens...c'est-à-dire qu'ils miment les hormones. Ça peut donc devenir gênant si on en ingurgite en permanence. En effet, en quantité non négligeable par rapport à nos hormones, ils peuvent altérer plus ou moins les messages de ces dernières.

A cause de ça et de la directive REACH, ils sont peu à peu retirés des formulations et remplacés par des conservateurs, a priori, moins dangereux. Bien entendu, chaque retrait est un bon prétexte pour les journaux d'attiser la peur des gens et d'augmenter ainsi les ventes.

Alors bien sur, beaucoup de substances doivent être retirées/remplacées. Mais ce n'est pas, à notre avis, très malin de la part de personnes qui ont promis d'être objectifs, d'en faire des bêtes noires au moments où, de toutes façon elles vont disparaître. C'est avant qu'il fallait écrire des articles ( Ils sont où ceux sur les éthers de glycol? Ou sur le formaldéhyde? ) pour que nous puissions faire attention. Moralité: lisez bien les étiquettes avant d'acheter.

5 novembre 2011

Désolées....

...pour notre absence!

He oui, nous avons maintenant toutes les deux un emploi du temps très chargé puisqu'en plus de notre "boulot" de maman on cumul plusieurs "petits" boulots dont la vente à domicile. (Pour Tribu Nature mais aussi pour d'autres boites super :) )

Résultat, on postera (beaucoup) moins souvent que prévu. Mais promis on ne vous oublie pas :)

Si vous avez des questions, ou envie de découvrir Tribu Nature, n'hésitez pas à poster ou à nous contacter.

A bientôt

28 juin 2011

Fragilité des enfants, réalité ou illusion ?

 

Chez Tribu Nature, on est vigilant à ce que nos enfants respirent, ingèrent et touchent… mais pourquoi ? Les enfants seraient-ils plus fragiles que nous, les adultes ?

 

Avant de répondre à cette question, il me paraît important de préciser que le sujet ne semble pas intéresser les scientifiques. En effet, les rares études à ce sujet datent de 10, voire 20 ans… Et pour cause, comme le souligne Behrman[1] dans son article de 1996, l’étude de l’effet des toxiques doit être faite au cas par cas pour chaque composé. Au cours de l’évolution du bébé en enfant, puis de l’enfant en adulte, les composés chimiques ne sont pas assimilés ni métabolisés de la même manière.

A mes yeux, ces composés sont inquiétants parce qu’ils agissent comme des perturbateurs du fonctionnement ou du développement de l’organisme.

 

L’enfant est plus vulnérable (période de développement critique)

 

Pour commencer, posons quelques données physiologiques :

Le développement de l’enfant nécessite la mise en place progressive des différents systèmes et organes qui constituent le corps humain, leur maturation se faisant par étapes successives :

 

  1. naissance des cellules
  2. migration des cellules = déplacement des cellules jusqu’à leur lieu de fonctionnement (Imaginez un peu : une cellule formée dans l’embryon, ce petit être de 2 cm, va se diviser pour donner une cellule du pied, du cœur, ou du cerveau de ce grand être de 1,70m !)
  3. différentiation  = maturation des cellules (idem, à partir d’un embryon de quelques cellules, il va falloir faire des cellules de la peau, des cellules nerveuses, des cellules cardiaques, etc…)
  4. mise de place de voies de communications entre les cellules et les organes : communication hormonale et neuronale (Pour que le corps fonctionne, c’est indispensable !)

 

Chez l’enfant, de nombreux organes sont encore immatures et donc potentiellement vulnérables face aux produits toxiques :

 

Ø  Démuni de la protection qu’il avait in utero, le nouveau-né doit compter sur sa barrière cutanée (peau et muqueuses) pour se protéger, mais elle reste pendant plusieurs mois très perméable aux produits avec lesquels le bébé est en contact[2]

 

Ø  Même si le stock de neurones est complet au bout de 6 mois de vie embryonnaire, le système nerveux central (cerveau + moelle épinière) continue à se développer jusqu’à l’adolescence ! De plus, la barrière hémato-encéphalique, qui protège le cerveau, est très perméable aux substances chimiques jusqu’à 6 mois[3].

 

Ø  Les poumons se développent également de façon assez lente puisque les alvéoles pulmonaires (lieu d’échange entre l’air et le sang) ne seront totalement mûrs qu’à l’adolescence.

 

Ø  Le rein n’est capable d’assurer sa fonction de filtration de façon optimale qu’à partir de l’âge de 2 ans.[1] Jusqu’à 2 mois, les déchets sont éliminés 2 fois plus lentement que chez un adulte et jusqu’à 6 mois, les nourrissons ne bénéficient pas d’une détoxification efficace.

 

Ø   Le foie, dont la fonction principale est également la détoxification de l’organisme, ne contient pas à la naissance toutes les enzymes nécessaires au métabolisme de certains toxiques. Ce n’est qu’à partir de 2 ans que le foie produit ces enzymes. Avant, les toxiques sont éliminés plus difficilement par les nourrissons.[2]

 

Ø   Les organes reproductifs des enfants, en plein développement, sont particulièrement sensibles aux substances toxiques et cancérigènes. Puisqu’ils sont le support de l’information qui sera léguée à leurs propres enfants, une altération de leurs ovules/spermatozoïdes pourrait être transmise à leur descendance.[3]

 

Bref, la période du développement de l’enfant est une période critique parce que tout se met en place à ce moment. Non seulement il peut être victime d’intoxication à effet immédiat (tel que le plomb qui cause le saturnisme), mais en plus, certaines substances chimiques peuvent perturber le développement de l’enfant (puberté précoce, voire très précoce…) ou un effet à retardement (mutation potentiellement cancérigène, allergies, …).

 

L’enfant est plus exposé (effet dose)

 

Un dossier édité par l’institut de la santé pédiatrique aux Etats-Unis résume les facteurs aggravant l’exposition des enfants aux toxiques[4].

Le tableau ci-dessous résume quelques-uns des résultats de cette étude :

 

 

Nouveaux-nés

Enfants

Adultes

Surface d’exposition

ratio corps/poids

0,0067 m²/kg

0,0047 m²/kg

0,005 m²/kg

Volume respiratoire

10 mL/kg/respiration

-

2 mL/kg/respiration

Fréquence respiratoire

40 respirations par minute

-

75 respirations par minute

 

Quelques explications pour mieux interpréter les données de ce tableau :

 

Un enfant, et à fortiori un nouveau-né, sont des individus de petite taille et on aurait tendance à croire que, du coup, ils sont moins exposés que les adultes aux toxiques… ce tableau nous montre que cette idée est fausse. En effet, il faut également tenir compte du poids : le volume relatif des organes chez un enfant étant plus important que chez un adulte, le taux de toxiques perfusant les organes est donc proportionnellement plus important chez les enfants que chez les adultes. Autrement dit, plus un individu est grand et corpulent, plus il est résistant. Ca vous semble plus logique comme ça ? Eh bien voilà pourquoi les scientifiques expriment leurs résultats en tenant compte du poids de l’individu étudié. Ce tableau nous montre donc que les enfants sont 2 fois plus exposés que les adultes, et les nouveau-nés presque 3 fois plus !

 

Ensuite, le tableau nous indique que, par rapport à un adulte, un enfant respire 2 fois moins vite qu’un adulte et ingère 5 fois plus d’air par respiration. Au final, un enfant inspire plus de 2,5 fois plus d’air qu’un adulte (comparativement à leur poids) !

Dans la même étude, on apprend aussi qu’un enfant boit 7 fois plus qu’un adulte… vous comprenez bien que la pollution extérieure de l’air et/ou de l’eau a une incidence plus importante sur les enfants que sur les adultes…

 

La même étude a aussi observé qu’entre 1 et 5 ans, un enfant consomme 3 à 4 fois plus de nourriture qu’un adulte. De plus, son alimentation, souvent plus riche en fruits et légumes, l’expose à une plus forte concentration de pesticides, souvent les mêmes. Par exemple, les pommes sont le fruit principalement consommé par les tout-petits (compote, etc…). Alors si les pommes sont traitées par des pesticides et que l’enfant consomme principalement des pommes… je vous laisse conclure, vous voyez où je veux en venir ! (Attention, ne concluez pas qu’il ne faut plus donner à manger des fruits et légumes, bien au contraire ! Il faut juste regarder ce que l’on achète !)

 

De plus, les différents organes sont plus fortement irrigués pendant les 1ères années de la vie puisque c’est le sang qui apporte les nutriments essentiels au développement[1]. Par exemple, le cerveau constitue près de 11% du poids d’un nouveau-né alors qu’il ne représente que 2% du poids de l’adulte. De plus, pendant l’enfance, le cerveau est en phase de développement, il est donc beaucoup plus irrigué par le sang, potentiellement contaminé par des substances toxiques. Parmi ces substances toxiques, le plomb est particulièrement dangereux : alors que les adultes sont capables de se débarrasser de 85% du plomb qu’ils ingèrent, les nouveau-nés, eux, n’en rejettent que 50%, ce qui signifie que 50% du plomb est absorbé…

 

Allez, on reste dans la comparaison des adultes et des enfants :

Les adultes ingèrent peu de matière du sol (0,4 mg/jour à 20 mg/jour si l’individu jardine…), les enfants, eux, ingèrent 50 à 60 mg/jour. Normal, quand on regarde un enfant : pendant une phase de son développement, celui-ci porte tout (ou presque) à sa bouche… Et quand cette phase est finie, ce sont les mains, le pouce, ou la tétine qui arrivent très souvent à la bouche !

Autant dire que tout ce que l’enfant touche finit irrémédiablement dans sa bouche, directement ou indirectement !

 

 

Conclusion


Que conclure ? Cette brève revue des données scientifique prouve bien qu’il faut être vigilant par rapport à la santé de nos enfants : ce sont des petits d’Homme en pleine croissance ! Cependant, faute de recul, on ne peut que rappeler que la majorité des produits contenant des composés chimiques actifs (médicaments, huiles essentielles, produits de soins, …) sont très fortement déconseillés aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans ! Alors oui, il n’y a pas d’études pour les phtalates, les parabens, l’EDTA et j’en passe… mais justement ! Pourquoi sont-ils autorisés ? Et surtout, pourquoi ça ne gène personne que les enfants en ingèrent alors que dans les laboratoires de chimie, ces produits sont manipulés avec beaucoup de précaution ???

 


 

Sources :

 

[1]Behrman RE, Kliegman RM, Arvin AM, Nelson WE, editors. Nelson textbook of pediatrics, 15th edition.

 

[2] , [3] Ginsberg G., Hattis D., Sonawane B., Russ A., Banati P., Kozlak M., Smolenski S. and Goble R. (2002) - Evaluation of child/adult pharmacokinetic differences from a database derived from the therapeutic drug literature. Toxicological Sciences, 66, 2, 185-200

 

[4] , [5] , [6]  Vieira I., Sonnier M. and Cresteil T. (1996) - Developmental expression of CYP2E1 in the human liver - Hypermethylation control of gene expression during the neonatal period. European Journal of Biochemistry, 238, 2, 476-483

 

[7]PEDIATRIC ENVIRONMENTAL HEALTH, Case Studies in Environmental Medicine, Course: SS3098, Date: July 2002

 

[8] ACUTEX (2003) - Methodology to develop acute exposure threshold levels in case of accidenteal chemical release : Workpackage 4 Sensitive Subpopulations. Bundesinstitut fur Risikobewertung (BfR). Berlin. Acutex est l'acronyme du Programme européen ACUTEX (ACUTe EXposure)

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13 mai 2011

la naissance de Tribu Nature

 

On vous parle des jouets Tribu Nature depuis quelques temps et du coup on s'est dit qu'une petite interview de la « maman » de cette société serait chouette. Vous allez pouvoir découvrir comment et pourquoi est née cette société. Ne vous formalisez pas du tutoiement utilisé pour faire cette interview : Marie (notre « patronne ») aime les relations conviviales.

 

Que faisais-tu avant te lancer dans l'aventure Tribu Nature?

J'ai habité quelques années en Chine et à Hong-Kong. A mon retour en France j'ai travaillé une quinzaine d'année dans la bijouterie puis la joaillerie. 

Quelle est ta formation ?

Je parle chinois. :) En fait, je suis partie en Chine très tôt après mon bac donc je n'ai pas fait de formation particulière. La curiosité et les évènements de la vie m'ont conduite en Chine où je me suis bien adaptée, j'y ai trouvé du travail, le papa de mon fils...

 

Tu as donc des enfants?


Oui. Un fils, adolescent aujourd'hui.

Qu'est-ce qui t’as décidée à démarrer une société comme Tribu Nature?

Depuis mon retour en France j'ai travaillé sur différents projets, mais sans jamais être pleinement satisfaite. Il manquait toujours quelque chose.

Le déclic s'est produit quand j'ai commencé à chercher un jouet de naissance pour le fils d'une amie. Mon fils étant déjà plus grand, je me suis dit que les désirs des parents avaient peut-être changé donc je lui ai demandé ce qu'elle préférait. Elle m'a répondu que son bébé étant très allergique, il fallait quelque chose de vraiment sain. J'ai alors passé un week-end entier à arpenter les magasins de jouets dans Paris, à me renseigner... Et c'est fou comme j'ai eu du mal à trouver. Je me suis alors rendue compte que je n'avais pas fait tout ça pour mon fils. Puis à force de chercher et d'apprendre de nouvelles choses, je me suis intéressée de plus en plus aux jouets bio. Un nouveau projet germait dans ma tête. J'en ai parlé avec un ami. Il m'a répondu qu'il y avait effectivement quelque chose à faire. On a donc monté le projet ensemble même si au quotidien c'est moi qui gère. 

Tu n’es donc pas seule à gérer la société? Combien de personnes y a-t-il au siège?

On est 2 mais je suis la seule à être rémunérée. On ne fait appel à des personnes extérieures que très ponctuellement. Notamment pour l’impression du catalogue, la mise en place et la gestion du site... Cela nous permet de limiter les charges trop lourdes qui pourraient ralentir voir empêcher la pérennisation de Tribu Nature. 

Pourquoi avoir choisi de proposer les jouets Tribu Nature en vente à domicile, et pas en vente sur internet comme on en voit beaucoup ?

Les gens ne connaissent pas les jouets bio et écologiques. Et puis on ne voulait pas juste une société pour gagner de l'argent mais qu'il y ait un supplément d'âme à cette société. Le côté humain et convivial de la vente à domicile nous a donc vraiment séduits. C'est peut-être un peu naïf et utopique comme idée, mais pour moi c'était évident que ce ne serait pas sur internet. Je voulais vraiment ce contact avec les gens, pouvoir leur donner des explications... Pouvoir transmettre un message, voilà ce qui est important pour moi. Si des personnes repartent d'une réunion sans acheter mais en ayant amorcé une réflexion sur ce qu'ils donnaient à jouer à leurs enfants, c'est déjà bien. 

Et pourquoi pas une boutique physique ?

Au tout début, on s'était dit que c'était compatible. C'était simple sur le papier, mais finalement, ce n'est pas gérable au quotidien. Par contre, ça reste très important pour moi de rester en contact avec le public pour tester les jouets, et en vendre moi-même.

Pourquoi avoir choisi Paris pour y installer le siège alors que cette ville n'est pas réputée pour son écologie ? Tu aurais pu choisir Grenoble, l’Est de la France, etc...

En revenant de Hong-Kong on s'est installé à Paris à cause de nos vies de l'époque. Mais je ne perds pas espoir de rejoindre la campagne :) 

Qu'est-ce que tu fais en tant que gérante de la société ? Comment s’organisent tes journées ?

J'adore tellement ce que je fais que je n'ai pas l'impression de travailler.

Le travail quotidien consiste surtout à vérifier les stocks pour surtout ne jamais tomber en rupture. Je prépare les colis, fais un peu de prospection, organise le futur.... (Notamment la création de doudous avec notre marque Tribu Nature). 

Comment procédez-vous pour choisir les nouveaux jouets, les nouveaux fournisseurs... ?

Je me déplace dans les salons, dans les sociétés... J'ai rencontré tous nos fournisseurs. On en voit beaucoup mais on en sélectionne que quelques-uns. 

Pour intégrer un nouveau jouet dans le catalogue, comment fais-tu ?

Dans un premier temps, on choisit les fournisseurs en fonction de leurs certifications. Puis on choisit parmi les jeux qui ont toutes les certifications que l'on veut. On regarde aussi les prix, parce qu'on ne veut pas que les jouets soient trop chers à la revente. Et on teste nos sélections à la vente avant de faire le choix final de ce qui entrera au catalogue.

Comment testes-tu les jouets ? Ton fils est un peu grand...

J'ai plein de copines mamans de jeunes enfants à qui je donne les jouets à tester avant. Elles ont une fiche de commentaires à remplir sur les jouets. Et elles se prêtent volontiers aux tests !

On dit qu'il faut généralement 3 ans pour qu'une société fasse ses preuves. Comment se porte Tribu Nature au bout de 2 ans ? Ca va bien ?

On est contents. C'est positif et encourageant. On suit les prévisions que l'on avait faites. On a mis un peu plus de temps à démarrer, et ça a décollé un an après : les demandes pour devenir distributeur ont été nombreuses à la rentrée 2010.

Désormais, on est un peu plus exigeants sur le recrutement. On préfère que les gens réfléchissent bien avant de nous rejoindre. Qu'ils fassent une petite étude de marché avant... pour qu'ils n'abandonnent pas dès le début, et qu'ils aient du travail. L'idée n'est pas d'avoir beaucoup de distributeurs, mais des distributeurs bien formés qui travaillent bien.

Comment vois-tu l'évolution de la société ? Quel est ton objectif ?

Plein d’objectifs ! On souhaiterait avoir 2 distributeurs par département, on voudrait donc développer le parrainage. Refaire le site. Avoir plus d'actions auprès des clients souhaitant faire des réunions chez eux. Et concernant les jouets on a vraiment plein plein d'idées. 

Et concernant le catalogue, quel est ton objectif ? Combien de jouets ?

On ne veut pas d’un catalogue avec des centaines de références, mais on sélectionne la crème de la crème. On vise à avoir un catalogue avec beaucoup de jouets Tribu Nature. Pour le moment on a des exclusivités (le hochet poney et le hochet hérisson). En ce moment, on travaille sur des doudous Tribu Nature.

Merci d’avoir pris du temps pour répondre à nos questions.

Ce n’est pas un problème. J'adore parce que je fais un truc qui me passionne. C'est un vrai luxe parce que je suis convaincue que ce qu'on fait est bien. C'est une aventure extraordinaire. D'autant plus précieuse qu'elle est commune avec nos VDI. 

 

Bah voilà vous savez tout. Marie, toujours abordable, a répondu à nos questions avec son entrain naturel et nous a encore une fois fait partager la passion qui l’anime !

Et comme vous l'aurez sans doute compris, nous partageons sa vision des choses : le partage, le respect de l’enfant, des parents, des vendeurs et des producteurs. Voilà pourquoi on a choisi de vendre les jouets Tribu Nature : le message à faire passer, la convivialité des réunions, la qualité des jouets...et en plus on a une « chef » super chouette !

Que du bonheur quoi !

 

 

 

 

13 avril 2011

Le Bisphénol A

 

C'est la molécule de synthèse qui a défrayé la chronique il y a encore peu de temps à cause de sa présence dans les biberons en plastique. Mais qu'est-elle? Est elle seulement dans les biberons en plastique? Et pourquoi est-elle pointée du doigt?

Une pseudo interview, histoire d'éclaircir un peu les choses :

Et d'abord, c'est quoi, le Bisphénol A (BPA) ?

Le BPA ou, plus scientifique, le 4,4'-isopropylibènediphénol ou...bien d'autres noms un peu barbares eux aussi, est issu de la condensation de deux molécules de phénol (Bisphénol) avec une molécule d'acétone (A).

T. Zincke (université de Marburg; Allemagne) en détaille la synthèse pour la première fois en 1905 dans le Leibigs Annals Chemie n°343. Il y explique que sa synthèse se base sur un processus décrit par A.P Dianin en 1891. (1)

Il fut très étudié dans les années 1930 au cours de la recherche d'œstrogènes de synthèse. Mais un autre composé, le diéthylstilbestrol se révéla encore meilleur. Le bisphénol A ne fut donc jamais utilisé comme œstrogène de synthèse (ce qui ne l'empêche pas d'en être!).

Mais il n' y en a plus maintenant qu'il est interdit?

Oui il est interdit...dans les biberons!

Or, il est utilisé (et donc rejeté dans notre environnement) depuis des décennies pour la fabrication de résines polycarbonates et éposxydiques, de phénoplastes...

Concrètement, on le trouve dans tout un tas d'objets de la vie courante; comme les bouteilles, le matériel médical, le multimédia, les automobiles, les matériaux composites, le revêtement de surface, les peintures, les encres, les adhésifs, les revêtements intérieurs de récipients (conserves...), le PVC... Environ trois millions de tonnes de BPA sont produites chaque année dans le monde (2).

Pourquoi fait-il polémique?

Les études faites par les industriels montrent que les faibles doses de BPA contenues dans les plastiques sont sans risque pour l’être humain. Mais la majorité des études indépendantes montrent qu'il y a un risque éventuel.

En fait le bisphénol A est un perturbateur endocrinien œstrogéno-mimétique capable de se lier au récepteur α des œstrogènes(3). Il est capable d’affecter la fertilité des animaux en laboratoire. (Après administration de BPA, les éléments mâles connaissent des problèmes d’impuissance et de fertilité. Le développement des fœtus de femelles gestantes sous BPA est altéré.)

Son action serait environ 1 000 fois inférieure à celle de l'œstradiol. L'œstradiol étant l'œstrogène la plus active. Elle est responsable du développement de appareil génital féminin et de l'apparition des caractères sexuels secondaires(4). Mais le BPA est très présent dans notre environnement et dans le corps humain. En d'autres termes, ressemblant fortement à l'œstradiol, il a tendance à prendre sa place. Moins efficace que ce dernier il ne lui fait pas concurrence, sauf si il est présent en grosse quantité. Et voilà le problème: il est partout!

Comment se retrouve-t-il dans notre corps?

La contamination humaine se fait essentiellement par ingestion mais un passage par les voies respiratoires ou la peau est possible.

Le bisphénol A est un composé normalement stable qui se détériore à température élevée.

Donc, à chaque fois que l'on mange quelque chose de chaud contenu dans un récipient en plastique, on en ingère. Miam!

Non content de se lier aux récepteurs de nos hormones, il peut aussi s'accumuler dans nos tissus gras.

Heureusement, notre corps l'expulse (comme nos hormones « usagées ») : 95 % des échantillons d’urine collectés auprès d'adultes américains contenaient des niveaux quantifiables de BPA (5).

Un risque que pour nous?

Comme on l'a dit plus haut, le BPA est utilisé dans l'industrie depuis des décennies...et est donc rejeté (directement ou indirectement) dans l'environnement depuis des décennies. Les risques pour l’environnement ne sont-ils donc pas également à prendre en compte?

Le Bisphénol A se décompose très lentement dans l’environnement. Cette lenteur favorise l’accumulation de ce produit chimique dans les écosystèmes et notamment dans la ressources la plus fragile: l'eau. L’élévation de la teneur en BPA des eaux représente une menace pour l’habitat aquatique: qui n'a jamais entendu parler des poissons à deux sexes ou du sex-ratio des tortues qui est complètement déséquilibré? La contraception hormonale (et le rejet de ces déchets) est-elle la seule responsable?

Notre conclusion?

Aucune étude n’a encore prouvé que le BPA a une incidence sur la santé humaine ou sur l'environnement. Cependant, faute de pouvoir vraiment garantir une innocuité totale, les autorités préfèrent adopter le « principe de précaution » et interdire le BPA dans les biberons en plastique.

C’est une précaution qui, bien qu'ayant le mérite d'exister, nous paraît insuffisante puisque le plastique est présent partout autour de nos enfants, dans nos maisons, dans nos voitures, dans les crèches, les écoles… Bref, ce n’est pas parce qu’on a retiré le BPA des biberons que nos enfants ne sont plus en contact avec cette molécule.

 

Sources :

  1. « La molécule de l'année », Office for Science and Society, 2010 Department of Chemistry McGill University

  2. « Le concept de perturbation endocrinienne et la santé humaine », Médecine/Science ; février 2007 ; volume 23 ; n° 2 

  3. Le Bisphénol A (BPA) et le biberons. , article scientifique École Normale Supérieure - DGESCO

  4. Dictionnaire des sciences de la vie et de la Terre, Michel Breuil, Nathan.

  5. Calafat AM, Kuklenyik Z, Reidy JA, et al. Urinary concentrations of bisphenol A and 4-nonylphenol in a human reference population. Environ Health Perspect 2005 ; 113 : 391-5.

  6. Wikipédia, et fiche de l'INRS.

Liste des abréviations : BPA : Bisphénol A; PVC: Poly Chlorure de Vinyle.

 

25 mars 2011

Le puzzle géant

Taille géante qui plait beaucoup aux enfants : 70 x 50 cm, soit plus de 5 fois la taille d'une feuille de papier classique A4.

Ce puzzle compte 31 pièces en carton bien épais, carton recyclé bien sûr !

Un modèle en papier est fourni avec... pour aider les enfants si besoin.

8 pièces sont découpées au contour : la maison, la vache, la corbeille de fruit, l'arbre, le cavalier et son cheval, le petit cochon et le tracteur. De quoi faire un jeu d'encastrement pour les plus jeunes.

Pour vous rendre compte de la taille : des photos avec la petite fille qui a construit le puzzle à côté (3 ans).

En cours d'assemblage :

DSC04460

Une fois fini : DSC04463

Vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en taille réelle...

24 mars 2011

Bizarre...bizarre...

Oui, il y a beaucoup de choses que je trouve bizarre. Je me ballade souvent sur google et autres moteurs de recherche pour trouver des infos sur les jouets, les substances toxiques...Et j'ai relevé 2-3 petits trucs...

D'abord, pourquoi les médias ne parlent des substances toxiques contenues dans les jouets qu'en fin d'année?

Petite récap?: Fin 2007 (entre août en octobre en fonction des médias) Mattel rappel 12 millions de jouets (voiture aux peintures toxiques, jouets à aimants puissants...) Sources: Un peu tous les journaux :/

Décembre 2008:Plusieurs assos déplorent l'autorisation de substances chimiques dans les jouets. Le 18 décembre (bizarre non?) "les députés européens ont adoptés (...)une nouvelle directive sur la sécurité des jouets. (...) Elle interdit notamment l'utilisation de substances cancérigènes, mutagènes et toxiques (= CMR ndlr) et impose une meilleure visibilité des étiquetages d'avertissements." Les assos et les Verts pointent du doigts plusieurs problèmes: "Les jouets ne seront pas obligatoirement testés par un organisme tiers. (...) trop de dérogations à l’interdiction des substances cancérigènes, mutagènes et toxiques (CMR)(...), les parfums allergènes et des métaux lourds (...) pas totalement interdits." Et comme pour toute loi, directive...elle n'est pas applicable immédiatement. Non, non! d'abord elle doit être publiée, ensuite"Les États membres" ont 18 mois pour "mettre en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires(...)." et pour "accorder aux fabricants de jouets et aux autres opérateurs économiques assez de temps pour s'adapter aux nouvelles dispositions, une période transitoire de 2 ans est prévue après l'entrée en vigueur de la directive."  Cool non? Sources: Psychomédias 

Novembre 2009: Sur 66 jouets testés par 60 millions de consommateurs, 30 contiennent une ou plusieurs des substances toxiques recherchées (Combien en auraient eu s'ils avaient pu toutes les chercher?). Seulement 1 coffret de maquillage sur 5 sans métaux lourds, et 2 jouets en bois sur 15 sans formaldéhyde ou métaux lourds. Sources: Un peu tous les journaux :/

Décembre 2010: Le formamide dans les tapis-puzzles. Sources: Un peu tous les journaux :/

Bizarre, bizarre quand on sait que la directive européenne doit bientôt entrer en vigueur et que le formamide est classé CMR. Non?

 

Autre bizarrerie: Greenpeace avait publié un chouette clip avec un article associé dont je vous donne quelques phrases: "Infertilité, cancers des sein et de la prostate sont en augmentation. La contamination chimique de notre environnent figure parmi les hypothèses régulièrement avancées pour expliquer l'augmentation de ces maladies. Une contamination qui renvoie aux milliers de substances chimiques utilisées dans la fabrication de produits de consommation courante, comme magnétoscopes, parfums, jouets, tapis de sol, peintures, produits cosmétiques, t-shirts... L'impact sur la santé et l'environnement de 90 % des 100.000 molécules chimiques commercialisées en Europe n'a jamais été évalué." La date de sa publication? le 16 novembre 2006!

 

Alors jusqu'à quand va-t-on nous prendre pour des quiches? Que la politique soit lente...soit! on le sait! Mais quand on est fabriquant de jouets et qu'on se targue de fabriquer du rêve pour nos enfants, il serait bien de s'assurer que ces rêves ne risquent pas de se transformer en cauchemard des années plus tard! Remarquez, quand le rêve devient cauchemard, les enfants sont souvent devenus des adultes...

Alors si les industries attendent les politiques pour faire quelque chose et que les politiques mettent tellement des gants qu'un escargot irait plus vite qu'eux, c'est aux parents de faire attention à ce qu'ils achètent pour leurs enfants.

Oui les jouets garantis non toxiques sont plus chers.

Donc oui, l'enfant en aura moins!

Mais la quantité est-elle vraiment plus importante que la qualité? Les économies effectuées en achetant des jouets à bas prix ne risquent-elles pas de servir à payer les soins qui se révèleront peut-être nécessaires par la suite?

Je vous laisse répondre à ces questions...

 

 

22 mars 2011

Le devenir des polluants dans l'écosystème

Nous avons déniché sur internet un article écrit par un ingénieur en écologie, qui résume parfaitement le devenir des polluants dans l'environnement.

http://www.conservation-nature.fr/article2.php?id=68

Il y explique ce qu'est la bioaccumulation, la bioconcentration, la biodégradation, la toxicité... des termes que finalement nous utilisons tous les jours mais sans forcément savoir exactement ce qu'ils désignent.

Merci Monsieur GB !

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Une Tribu de Jouets
  • Après le BPA dans les biberons, on trouve maintenant des pesticides dans les jouets textiles, du formaldéhyde dans les jouets en bois et des phtalates dans les jouets en plastique. Qu'en est-il de ces toxiques dans les jouets de nos enfants ?
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